"dust & me" - Plongée sans sel

Encore un film de Michael MOORE ? Pas vraiment :) Touchons du bois ! Pour l'instant je n'ai jamais eu à croquer à pleine dent de la chaux ! Ho, oui ! Bien sûr, j'ai bien eu quelques noyades de filtre (comme tout le monde) mais ça ne s'est jamais transformé - par chance - en cocktail caustique. Quant à la poussière, j'essaye de limiter autant que possible en tamisant le bidon. Mais de temps en temps je me fais avoir; petit exemple avec le Castoro...

Au sortir d'une plongée par -3m d'environ 1 heure, j'ai trouvé de belles traces de chaux sur le filtre au niveau inspiration.

La machine se distingue (des autres) par l'absence de poumon d'expiration qui généralement fait tampon et empêche la poussière de remonter jusque dans les tuyaux. Ici, rien. A la première inspiration, tout va dans la bouche de l'utilisateur !

A noter aussi que le phénomène ne dure que le temps où le circuit est sec. Une fois que la condensation s'est formée sur les parois, les poussières s'y collent.

Ni une ni deux, mon imagination s'emballe et me fait jouer du ciseau :)

Objectif ? Créer un petit filtre interne avec le moins de résistance inspiratoire possible.

Un essui-tout en fibres de cellulose fera l'affaire.

Après essais, l'épaisseur ne semble pas géner (sauf effort de dingue, les besoins en gaz sur un 100% O2 sont généralement faibles).

Efficacité à confirmer sur le terrain...