l'oxygène - Plongée sans sel

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l'oxygène

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Gaz incontournable de la plongée tech: l'oxygène. Mais attention danger potentiel ! Apprenez à le manipuler.

J'utilise de l'O2 médical. Je loue sur Genève (Pangaz) à l'année un B50 livré à domicile. Et pourquoi du médical ? La faible différence de prix avec l'O2 industriel ne me semble pas une motivation suffisante pour ne pas profiter d'un contrôle de qualité supplémentaire.

Côté gaz neutres, je loue deux autres B50: un d'hélium 4.6 (le degré de pureté) et un d'argon.


La norme EN 144-3 destinée à réglementer les gonflages suroxygénés en Europe est une absurdité totale. Christophe nous l'explique sur son blog. A lire absolument pour réaliser qu'on nous prend pour des poires...heu ! des consommateurs (c'est pareil quand à la manière et aux résultats de toute façon).

Un extrait tiré du blog:

"Les difficultés de mise en œuvre de la norme EN 144-3 (dite norme M26)

Sans revenir sur le fait que cette norme a été acceptée et qu'elle est imposée sans réfléchir aux difficultés voire aux impossibilités matérielles de mise en œuvre comme détaillé dans les précédentes contributions, je me permets d'attirer votre attention sur l'entretien du matériel vendu comme étant prétendument compatible avec les exigences de la norme .

Comme chacun le sait maintenant, le but de cette norme est d'avoir toute une chaîne " oxy-compatible " partant du mélange sortant du compresseur jusqu'à la bouteille, en passant par les détendeurs et les robinets de blocs.

Comme c'est déjà le cas aujourd'hui, au bout d'un certain temps de fonctionnement, il est nécessaire de changer les joints des robinets de blocs et des détendeurs, de nettoyer tout cela, bref de faire l'entretien.

Une des difficultés posée de manière indirecte par la norme, c'est d'avoir une pièce blanche, comme bien expliqué là, où l'on parle d'une salle dédiée à cela :  http://ctn.ffessm.fr/tele_tiv/procedure_SO.pdf

Une rapide enquête téléphonique au début juillet 2007 auprès des grands magasins vendeurs de matériel démontre que ceux ci ne possèdent pas de pièce blanche et ne comptent d'ailleurs pas investir en ce sens.

En effet, en l'état du faible développement de la plongée au nitrox en France par rapport à d'autres pays (ce qui risque de ne pas aller en s'arrangeant !), l'investissement nécessaire au strict respect de la norme est trop lourd.

Dès lors que l'on achète un détendeur, fut il en M26, comment pouvons faire entretenir le matériel ?

Nous trouvons des commerçants qui changent les joints, clapets et qui tartinent de la graisse silicone mais la liste des " nettoyeurs O2 compatible" est " confidentielle " : ce sont souvent des copains qui font ça à la maison pour eux et pour des proches sans autre garantie que leur sérieux.

Pour les pros, rares sont ceux qui s'engagent en fournissant une attestation certifiant que le matériel est oxy compatible.

Il reste, néanmoins, une solution : le fabricant, mais là encore la situation n'est pas simple.

Aqualung, est le seul qui a répondu positivement et qui possède une salle blanche dans laquelle sont préparés au service oxygène divers matériels.

Cependant, aujourd'hui, avec le peu de demandes émanant de particuliers, le délai de nettoyage " oxy-compatible " d'un détendeur, est de 3 semaines.
Qu'en sera t il quand les milliers de détendeurs, de robinets (eh oui, les joints, les clapets, ça se change aussi) vont affluer ?

Qui va dégraisser les blocs (à part des copains au fond d'un garage) ?

Nous présenter une norme et nous demander de l'appliquer alors que nous n'avons pas les moyens techniques et matériels de la mettre en œuvre, m'interpelle surtout de la part d'officiels qui restent muets.

En fait, si on veut plonger nitrox ou oxy sans risque, il suffit de changer de matériel tous les ans et jeter l'ancien pour cause de pollution (puisque les infrastructures pour entretenir n'existent pas ou sont en nombre insuffisant) ; voilà qui va aider à l'émergence de la plongée nitrox en France (je plaisante, vous l'aurez compris).

En continuant " l'autopsie " du matériel et de son entretien, qui va vérifier la qualité de l'air sortant des compresseurs, air qui doit être propre ?

Il est vrai que l'exploitant peut acheter une valise de test (très chère, entre 1000 et 1500 euros) ainsi que les composants (bandelettes de test), ceci ajouté au prix des surfiltres et des rechanges....nous allons assister à la disparition des rares centres qui proposaient le nitrox (et pour le nitrox au prix de l'air, il ne faut même pas en rêver)....

Comment se décomposeront le partage des responsabilités quand l'avant dernier gonfleur aura pollué le bloc et que le dernier provoquera un incendie en le complétant avec de l'oxygène ?
Pas facile de prouver que l'on a gonflé à tel endroit, un jour, une semaine, un mois avant, surtout qu'avec les dégâts prévisibles le " pollueur " niera en bloc.


Et demain, enfin en novembre 2008, comment allons nous faire avec le matériel en M26 déjà en circulation ? Il ne va pas se trouver " oxy-clean " par la seule vertu de la mise en place définitive de la norme. Le placement de ce matériel pollué sur du matériel propre va occasionner des accidents..

Qui va entretenir ce matériel qui a déjà 2, 3 ou 4 ans d'existence ? le mettre au service oxygène ?

Autant de questions qui restent pour l'instant sans réponse ... y compris de la part des initiateurs de la norme auprès desquels j'ai pourtant tenté de les obtenir ...
En effet, tant l'ANMP, le SNMP, le SNEPL, la FFESSM par l'intermédiaire de son Président ou de messieurs BLANCHARD et MONTAGNON, JEUNESSE et SPORTS, différents Instructeurs tant Nationaux que Regionaux ou des gens qui comptent dans la vie de la plongée, personne ne bouge. Pourtant, il n'y a que le premier pas qui compte !

Comment donc allons nous faire ? A suivre donc !"

Source:  http://normenitroxm26.over-blog.fr/

 
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