avant-propos - Plongée sans sel

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avant-propos

Plongée > plongée tek > tovaritch booster O2

Photo de gauche: mise en garde pour l'utilisation d'un booster russe*
Le rêve dans la plongée tech est d'être autonome. En tout. Cette autonomie est facile à acquérir, sauf - normalement - dans deux coûteux domaines: le transport en bateau et le gonflage. Le gonflage représente un enjeu bien particulier car si le bateau on peut s'en passer, ce n'est pas le cas du remplissage des bouteilles, surtout pour l'oxygène qu'on ne peut faire passer à travers un compresseur "air" (enfin pas trop si on ne veut pas concurrencer la base de Kourou).

L'oxy ? j'ai commencé à le manipuler comme tout le monde par transfert à partir d'un B50 pour faire mes nitrox ou décos 100% o2. La méthode est simple et ne nécessite pas de connaissances d'astro-physicien. Unique recommendation, ne pas confondre avec la bouteille de propane ! Aussi avantageuse qu'elle soit, cette manière de faire ne permet pas de remplir ses blocs à la pression max.

Certains s'en moqueront mais j'aime bien l'idée de partir avec des bouteilles pleines, surtout quand celles-ci peuvent être de petites 2.5L. La solution ? Je vous le donne en mille: le booster. Saint Graal des recycleux et autres techno-plongeurs.

* traduction selon Dave SUTTON: to avoid explosion follow these rules ! 1. Before work wash hands with soap ! 2. Lubrication of compressor should only be done with instruction ! 3. Categorically use of oil is prohibited !

Droite - Mon KN-4 est ici démonté afin de nettoyer le carter

Je ne ferai pas la revue de toutes les machines existantes. Vous n'avez qu'à chercher sur le web comme tout le monde :)) Pour ma part, j'ai trouvé deux modèles d'origine russe: l'un manuel, l'autre électrique (manuel également possible si vous êtes en Mongolie Extérieure).

Vous me direz pourquoi avoir acheter du matos russe ? Pour le prix, bien sûr, et peut-être aussi parce que j'avais eu des échos pas très prometteurs sur les autres systèmes, fragiles (Baby-booster) ou trop consommateurs en air.

Finalement, j'ai pas pris beaucoup de risques. Les machines marchent bien et sont solides, même si elles peuvent demander un peu (beaucoup !) de nettoyage selon l'état où vous les recevez (comptez une dizaine d'heures).

 
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