EDGE (1983) - Plongée sans sel

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EDGE (1983)

Plongée > collection > instruments de décompression

EDGE, USA (1983)
Inutile de réinventer la roue, pour ce très joli (et massif) ordinateur, je vous retranscrit le passage qui lui est dédié dans le livre sur les ordinateurs de plongée de Patrice BOURDELET (pp.14-15):

En janvier de la même année (1983), la toute petite firme américaine Orca Industries de Pennesylvanie met sur le marché le premier ordinateur multi-profondeur adopté par les plongeurs sportifs américains (fortunés), le Edge, abréviation de Electronic Diving GuidE. Piloté par un algorithme dû à Karl Huggins, il effectue un calcul en temps réel sur 12 compartiments dont les périodes s'échelonnent de 5 à 480 minutes, éventails que l'on retrouve sur les ordinateurs actuels. Il propose une remontée à vitesse dégressive (18, 12 et 6 m/min). Il est doté d'un très original écran à cristaux liquides de type matriciel (affichage point par point) sur la vitre duquel est tracé une courbe représentant la limite de décompression à ne pas franchir. Il possède un boîtier en aluminium usiné dans la masse quasiment indestructible et pèse un peu moins de 700g. L'alimentation est assurée par une pile alcaline de 9v facilement remplaçable qui lui assure 12h d'autonomie (portée à 48h en 1985). Fiable et performant, son succès est rapide et son seul handicap est que la production n'est que de 20 à 30 unités par kois, c'est-à-dire au mieux 1 unité par jour ! De quoi donner des insomnies à Craig BARSHINGER et Jim FULTON, les fondateurs d'Orca Industries.

L'EDGE et le DECOBRAIN sont les deux premiers ordinateurs de plongée à bénéficier d'une grande nouveauté: l'affichage à cristaux liquides (A.C.L.). La consommation en énergie électrique de ce composant est bien inférieure à celle des diodes électroluminescentes (D.E.L.) utilisées jusque là. Les piles de format standard ayant, de leur côté, aussi progressé, l'autonomie des instruments commence à devenir moins problématique. Ce double phénomène va favoriser leur développement.

L'épaisseur de la coque alu est vraiment "kolossal"; à croire que les initiateurs du projet voulaient également en faire un casse-noisette en surface. Le design épuré, proche de la brique, n'est pas sans me rappeler la première version du VR3.

 
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