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Plongée de pointe juin 2007
Photos de surface: Canon IXUS 850 IS / sub: idem + caisson IKELITE + grand-
Jérôme et David causent
Samedi 28 mars 2009 -
Photo du milieu: contrôle de la tension de deux cellules IT Gambert
Photo de droite: contrôle d'étanchéité de la boucle à l'inspiration/expiration
La préparation de la plongée du lendemain se double d'une préparation du recycleur DDD de Jean-
Ajout mai 2012 -
Arrivée sur site le lendemain et installation de la cloche de déco
Départ...
Je ne le sais pas encore mais la plongée ne va pas tellement se passer comme je l'avais désirée. Non pas que je me croyais supérieurement entraîné mais je pensais me connaître assez pour éviter de commettre une telle bourde ! On n'est pas à l'abri de soi-
J'ai comme instructions de déposer un 20L de nitrox 50 puis mon scooter au "puit Emmenthal" (ça tombe bien). J'attache comme je peux le gros bloc sur le harnais de mon rEvo (en plus de 2 blocs alu de 10L) et descend au fond de la vasque pour un dernier contrôle de la PPo2. Toutes les cellules (4) ronronnent, à une ou deux décimales près. Je me rapproche du puit d'entrée en tenant d'une main le scooter, l'inflateur de l'étanche et les rochers à distance de l'autre (tout en me gaffant que mon caisson IKELITE ne se fracasse pas sur la paroi au passage). Arrivé à -
Les HUD me donnent une belle lumière verte, un peu mélangée avec de l'orange. L'attirail que je traîne m'oblige en effet à faire un léger exercice (qui n'aura hélas aucun effet sur mon embonpoint). Pchit ! Pchit ! Je rajoute à intervalles réguliers quelques bouffées d'oxygène. Le vert revient. Seul. Je descends doucement en tendant l'oreille pour capter le fonctionnement du by-
Le "carrefour" (-
Je progresse dans le "boulevard" et arrive devant un puit de belle taille, le fameux "Emmenthal". J'éclaire les parois, le plafond (haut). Le spectacle est magnifique. Puis, lentement, je descends. Mon héliox 16/84 un peu trop riche appelle le rouge du HUD dans l'arène. Pas grave. De drôles de bruits dans mon dos (un "glouglou" bien classique) m'inquiètent plus. Je suspecte une entrée d'eau et dans un recycleur, c'est pas la joie ! Comment ? Aucune idée. Pris dans le faisceau de la lampe de mon casque, je distingue au même moment une myriade de petites bulles s'échapper de ce qui pourrait être mon embout Dräger. L'aurai-
La cloche-
Le retour se fait avec une angoisse modérée. J'ai assez de bailout pour faire face à une noyade mais l'idée ne m'enchante pas beaucoup (comme beaucoup de personnes probablement. Je me reproche de n'avoir fait un contrôle de pression des sacs qu'à "l'oreille". Le chapelet de bullettes virevoltantes devant mes yeux est toujours aussi fourni. Mais qu'est-
Un puit de lumière donne l'irréelle impression d'être au Yucatan
En contemplation devant les jeux de lumière, je croise Jérôme en partance rapide pour le fond. J'ai déposé mon casque et sa batterie par confort.
C'est enfin la lente remontée pour finir les derniers paliers de -
Un dernier petit coup d'oeil à David avant de sortir
Je me déséquipe rapidement, curieux d'ouvrir le capot pour voir l'état -