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Recycleur MKII, injection mécanique de l'oxygène (SMG). Sur le devant tombent les deux vannes Swagelok avec chacune son mano (O2 et diluant). Chaque détendeur est équipé de son deuxième étage pour faire office de bailout.
Ma troisième machine est l'oeuvre d'un constructeur de recycleurs passionné, archétype du géotrouvetou, rencontré par hasard.
J'ai rencontré Phil pour la première fois en plongée à Hermance. Je ne saurai dire s'il dormait à -
En surface, nous avons sympathisé et, de fil en aiguille, plongé ensemble de très nombreuses fois. Je lui dois mes débuts en CCR.
L'apprentissage laissa des souvenirs mitigés de part et d'autre.
N'étant pas très obéissant par nature, j'avais pris (inconsciement, je le jure) l'habitude de ne pas trop suivre ses instructions.
Pour un habitué de la discipline militaire, y'avait de quoi péter un câble !
Finalement, tout c'est bien passé et j'ai survécu au stage commando :-
Plongée hivernale à Meillerie.
Phil et moi sommes aux paliers à -
Un Oxygauge traîne sous le mano de l'o2 (jaune). J'ai donc 3 cellules avec moi. Dans le dos, on distingue les deux 6l acier avec des protections de robinet.
Une frontale officiellement étanche orne mon front.
Buse réglable + robinet 1/4 Swagelok montés sur un tube coudé inox
Avec cette machine, j'ai découvert le monde des débits variables. Le MKII possède deux vannes laminées, de marque Swagelok, qui permettent de régler aussi bien la quantité d'O2 que de diluant (mode double SMG, soit Self Mixing Gas). A ma guise, je peux être en SCR ou MCCR.
Les avantages
Pas de limite de profondeur car pas de MP fixe
Stabilité de la PPo2: en injection double SMG (O2 + diluant), la PPo2 reste très stable du fait de l'arrivée de diluant EN CONTINUE, un peu comme une vinaigrette qui n'est pas mangeable sans un petit apport d'huile :); à la remontée, l'injection continue fait que la Ppo2 chute moins qu'un CCR classique type KISS.
+ de confort à la descente (à la descente, le confort est supérieur puisqu'on n'as pas les faux-
+ de pertes de gaz qu'en CCR ?
Vous devez penser qu'on ne devrait plus parler alors de CCR....et bien, c'est vrai et faux à la fois.
Un CCR sans perte de gaz est à ranger dans les mythes. Si on n'en perd rarement pendant la descente -
Si les vannes sont bien réglées en SMG, la consommation totale est très faible (de l'ordre d'envrion 2.5l/min). C'est négligeable.
Alors pourquoi ne pas se jetter sur le SMG, me direz-
Les inconvénients
Parce que tout ces avantages nécessitent de fastidieux réglages et que ça prend trop de temps. Le principe nécessite une attention de tous les instants du fait des réglages (et déréglages possible), en mode CCR en tous cas. Un CCR, tu le mets sur le dos et puis tu plonges. Un CCR-
Réf. SS-
Plongée hivernale à Meillerie avec le MK2 -
Il possède un unique sac inspiratoire d'origine Draeger sur lequel est branché l'ADV (3 arrivées: buse O2, buse diluant et connection MP de l'ADV). Le filtre est placé dans la longueur, tout en bas. Cette construction limite hélas les pièges à eau. Le contrôle O2 peut se faire soit avec un Oxy2 soit en mettant des cellules directement dans le sac inspiratoire.
Il a la meilleure aisance respiratoire de tous mes recycleurs.